Même si l’acronyme IPL fait maintenant presque partie du langage courant, peu de gens savent ce qu’il veut dire vraiment ou à quel type de traitement il fait référence.
En fait, ce sont les initiales des mots Intense Pulsed Light. En français, on dit Lumière Intense Pulsée , mais l’acronyme anglais est universel et généralement accepté!
Pour compliquer un peu plus les choses, l’IPL réfère à une technologie spécifique qui utilise la lumière à des fins esthétiques précises, soit le rajeunissement de la peau et l’épilation. De nos jours, de très nombreux appareils sur le marché sont dotés de cette technologie, mais ils ne sont pas tous de qualité égale ou ne sont pas toujours utilisés par des technologistes compétents. D’ailleurs, c’est ce qui a malheureusement un peu nui à la réputation de cette approche technologique qui pourtant est d’un grand secours dans le contrôle des taches brunes, de la couperose et de l’acné, à condition toutefois d’être entre les mains de professionnels de la santé qui ont une bonne connaissance de la peau et une maitrise parfaite de l’appareil. Les cliniques médico-esthétiques doivent souvent venir à la rescousse de patients qui ont été brulés au deuxième degré par l’usage inapproprié de ces machines à l’apparence anodine, mais qui, entre les mains de gens inexpérimentés, s’avèrent parfois très dangereuses.
D’où l’importance de ne confier son visage qu’à des professionnels de la santé qualifiés, à l’expérience solide et à la formation irréprochable.
Parlons maintenant technologie. Comment arrive-t-on à utiliser la lumière pour diminuer les taches brunes ou soulager la couperose? En fait, les appareils IPL concentrent la lumière ‘’blanche’’ visible en un faisceau très intense qui est projeté sur la peau en pulsations très rapides. Cette lumière concentrée cible, grâce à des filtres précis, les imperfections de la peau qu’on veut corriger, surtout celles qui contiennent des pigments bruns/noirs, comme la mélanine contenue dans les taches solaires, ou rouges, comme l’hémoglobine présente dans les petits capillaires superficiels qui causent la couperose. Une fois atteint la cible, la lumière se transforme en chaleur et c’est cette chaleur qui détruira graduellement la tache brune ou le petit vaisseau sanguin visés.
Donc, le but premier de la technologie IPL est de débarrasser la peau de ces imperfections ou du moins de les atténuer, par le biais d’une série de 3 à 5 séances, en raison d’une chaque mois.
Une autre application très populaire de cette technologie est l’épilation. À cet effet, le faisceau de lumière intense va être capté par la mélanine présente dans la racine des poils et en provoquer le dessèchement graduel. Il faut bien comprendre que, pour que l’IPL agisse sur les poils, il faut absolument qu’il y ait de la mélanine, sans quoi le traitement est voué à l’échec.
Il faut donc se méfier des centres d’épilation qui promettent des résultats, même lorsque les poils sont blonds ou très pâles, avec les appareils IPL. Ce sera de l’argent gaspillé parce que le peu de chaleur qui sera dégagée par la lumière, qui n’aura pas de cible assez pigmentée, ne fera qu’affaiblir le poil, qui tombera peut-être, mais pour repousser de plus belle quelques jours plus tard! De plus, même avec la pilosité foncée, certains appareils IPL de moindre qualité, surtout utilisés dans des centres esthétiques non médicaux, n’auront pas la puissance nécessaire pour que le rayon lumineux aille assez profondément dans la peau pour atteindre la racine du poil. Ces traitements seront aussi voués à l’échec, au grand détriment de la cliente qui sera perdante sur toute la ligne!
Cette mise en garde vaut aussi pour les ‘’lasers’’ d’épilation qui ne sont efficaces, eux aussi, que quand il y a assez de mélanine dans la racine du poil ou du cheveu.
En conclusion, les appareils IPL devraient avoir une place de choix dans l’arsenal thérapeutique des cliniques médico-esthétiques. Il ne faut pas oublier que les traitements avec IPL se combinent parfaitement bien avec les neuromodulateurs, comme Botox, Xeomin ou Dysport, ainsi qu’avec les injectables de comblement, comme Revanesse, Restylane, Stylage, Teosyal, pour n’en nommer que quelques-uns. La synergie qui découle de l’usage de ces trois modalités garantit des résultats inégalés dans le contrôle des rides et des volumes et de la qualité de la peau.
Où en sommes-nous avec le PRP?
A la clinique, nous offrons ce traitement depuis bientôt deux ans et sa popularité s’accroît de mois en mois, d’une part parce que c’est un traitement facile à effectuer et à subir, mais surtout parce que les résultats sont au rendez-vous. Donc, facilité d’emploi et efficacité font ici un très bon ménage!
Si au départ cette méthode devait sa notoriété au bouche-à-oreille et aux rumeurs parfois anecdotiques glanées pendant les pauses-café de congrès, on doit reconnaître qu’elle a acquis maintenant ses lettres de noblesse, appuyées par des études médicales sérieuses et bien menées et des données scientifiques plus rigoureuses, qui démontrent hors de tout doute son efficacité. Notre expérience clinique s’est aussi enrichie des résultats impressionnants observés chez de nombreux patients dont le niveau de satisfaction est habituellement très élevé.
Pour rapidement décrire le PRP, il s’agit d’une méthode qui tire parti des propriétés régénératrices des plaquettes sanguines qui, lorsqu’injectées dans le cuir chevelu, libèrent des facteurs de croissance très puissants. Ces facteurs de croissance agissent directement sur les follicules pileux pour les protéger de la calvitie et en stimuler le développement, ce qui se traduit par un contrôle de la chute de cheveu et un cheveu plus en santé. On assiste alors à une amélioration qualitative de la chevelure (cheveux plus épais et forts) et parfois, à plus long terme, à une amélioration quantitative (plus de cheveux). Donc, d’une pierre, deux coups!
Il faut, bien entendu, choisir avec précaution les patients qui seront de bons candidats à cette technique. Il va de soi qu’une calvitie trop avancée ne répondra pas aux efforts de nos pauvres petites plaquettes, malgré toutes leurs bonnes intentions!
Le message à retenir ici, c’est de penser prévention! Quand on sait que le premier signe de la calvitie est l’amincissement des cheveux et que, lorsqu’on constate une perte de volume, il y a déjà environ 30% du nombre total de cheveux qui sont tombés, cela devrait nous inciter à agir aux premiers signes d’affaiblissement du cheveu.
Puisque la clinique se positionne parmi les chefs de file en restauration capillaire, elle offre toutes les modalités médicales et chirurgicales pour le contrôle de la calvitie, en commençant par la consultation avec un des médecins experts et la prescription de médicaments d’ordonnance, comme le finastéride (Propecia®) et le minoxidil (Rogaine®), pour finir par la greffe capillaire traditionnelle par bande ou par la technique d’extraction folliculaire robotisée, en passant par le PRP et la biostimulation avec lasers à basse intensité.
Dans le but de toujours offrir le maximum de résultats, la clinique a récemment mis au point un nouveau protocole de restauration capillaire qui additionne, dans la même séance, les effets positifs de trois différentes méthodes :
1. Le PRP par l’action des plaquettes et de leurs facteurs de croissance, injectés sous le cuir chevelu au moyen d’un dispositif d’injection indolore
2. La micropuncture qui consiste à perforer le cuir chevelu de minuscules petits trous d’aiguille qui déclenchent un processus inflammatoire et une stimulation des tissus, en particulier des follicules pileux
3. La biostimulation qui, à l’aide d’un casque sous lequel les patients sont assis pendant environ 30 minutes, irradie le cuir chevelu avec des rayons laser à basse d’intensité, très sécuritaires. Ces rayons créent un milieu propice à l’action des facteurs de croissance par l’activation de la microcirculation sanguine.
Ce protocole ne comporte aucun risque, ne prend qu’environ deux heures, et nécessite quatre visites, en raison d’une par mois. Par la suite, un seul traitement de maintien à tous les six à douze mois sera suffisant à protéger les résultats obtenus.
En conclusion, le PRP à la Clinique a fait beaucoup de chemin et, par son intégration récente à un protocole plus complet de restauration capillaire, tout en demeurant sa pierre angulaire, permettra l’obtention de résultats encore plus spectaculaires, à la grande satisfaction des patients.